C’est sur la péniche du Petit Bain que nous avons rendez-vous avec Rory McCarthy (A.K.A. Infinite Bisous). Le compagnon de route des géniaux Mac de Marco et Connan Mackasin, revient sur scène pour défendre son album Period, avec une musique toujours plus douce et mélancolique.
En première partie, les gars de Gussstave jouent une surf-pop plutôt surprenante et rafraîchissante. Un groupe à suivre, même si aucune maquette n’est disponible pour le moment (d’après le chanteur, croisé au hasard des toilettes).
Vers 21h30, début du concert. Le public fait un silence parfait, le groupe entre sur scène, s’accorde, et Infinite Bisous arrive dans son élégant kimono-ceinture verte. D’un simple « Hi ! », le concert démarre.
Sa musique lente et sucrée nous emballe immédiatement : parfait pour un dimanche soir pluvieux dans la capitale. Il règne une atmosphère apaisante dans la salle, les musiciens sont en chaussettes, les jambes croisés devant les synthés en sirotant lentement leur bière. La voix de Rory McCarthy se marie parfaitement avec des claviers old-school sur une rythmique très légère. Le son est extrêmement bien réglé et l’harmonie du groupe sonne parfaitement dans la salle du Petit Bain.
Entre chaque chanson, Infinite Bisous nous raconte des histoires et son concert devient un vrai one-man-show. Il joue sur sa fausse timidité pour nous faire rire et cela fonctionne ! On apprend par ailleurs qu’il déteste les reviews, depuis qu’une journaliste de Manchester a écrit que ses blagues ruinaient son concert.
Il n’y aura pas de rappel à la fin du concert, mais nous nous empressons de faire la queue pour acheter un vinyle et revoir l’artiste une dernière fois.
On finit par regagner notre métro à Bercy en nous retrouvant désespérément bloqué dans la foule qui vient de sortir de l’Accord Hotel Arena. Les Backstreet Boys venaient y fêter leur retour pour un show « cool mais ringard » (selon des fans croisées dans le métro).
Retrouvez Maxime Cte sur Facebook.
