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Gabriel Tur : Sur un air de vie douce, on s’envole avec Papillon Blanc...

Dernière mise à jour : 18 oct. 2020

Il y a maintenant plus d'un an, il nous avait fait découvrir les titres Trigolove et Papillon en vidéos : tantôt papillon argenté, tantôt vacancier en marcel d'été, Gabriel Tur nous avait fait découvrir son univers coloré et singulier. Ce 9 septembre dernier, il nous livre son premier EP Papillon Blanc.


Dès les premières notes, on comprend qu’en écoutant Gabriel Tur on va pouvoir s’installer confortablement au fond d’un fauteuil et laisser nos oreilles osciller sur des sons pop électronique mélangés qui viennent embrasser la chanson française. Gabriel Tur, c’est le fils caché de Voyou et Daniel Balavoine : mais pourquoi toujours comparer nous-direz vous ? Et vous aurez raison. Malgré sa jeune carrière, Gabriel Tur affirme déjà son style, piochant dans de multiples univers. Le chanteur qui possède plus d’une aile à son papillon - puisqu’il est acteur et metteur en scène - nous livre pour son premier EP sa vision de l’amour, de la mort ou encore du racisme.



La magie de cet EP ? C’est comme une madeleine de Proust musicale que chacun pourrait déguster à sa manière (il y a d’ailleurs un charmant titre sur l’amour naissant qui s’appelle Biscuit) : on y entend des échos de notre période #Fauve, on y revit des trajets en voiture familiales à écouter du Balavoine, on y voit des fins d’été un peu amers... La magie est peut être moins présente sur les titres "Papillon Blanc" (logique puisqu’il parle de la mort) et "Les Cités", mais on n’en veut pas à l’artiste qui nous permet finalement de sortir un peu la tête de l’eau pour reprendre notre respiration face à une musique qui ne nous laisse pas de répit. On croit entrapercevoir un lointain lien de parenté avec Michel Polnareff, Patrick Bruel ou encore le duo Pépite, et toujours cette fraîche mélancolie présente sur tous les titres du projet. On y entend aussi la patte inimitable de Jean Thévenin aka JAUNE qui a travaillé sur l’EP.




C’est comme si Gabriel Tur avait pris tout ce qui se faisait dans les années 80 dans la pop française pour n’en garder que le meilleur, si bien, qu’en écoutant Papillon Blanc, on a l’impression de se fondre dans l’époque de nos parents, mais en mieux. Un début prometteur avant la métamorphose du papillon ?


Par Apolline Pournin


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