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Bisou de Saddam, du garage à l'Irak

Qui se cache vraiment derrière Bisou de Saddam, un groupe que l'on retrouve à la contrée des genres musicaux entre garage rock et pop wave / psyché ? Bisou de Saddam est un garage band comme on n'en fait plus : à peine présent sur les réseaux sociaux, le groupe compose "tranquillement à la maison". Il écume les salles de concerts et offre à ses fans des courts-métrages en guise de clips. On n'en pouvait plus d'attendre la soirée rock Félée #2 by Tourtoisie Music, alors on s'est immiscé dans l'univers musical de Bisou de Saddam, le temps d'un entretien avec le chanteur, Mehdi.


Bisou de Saddam
Bisou de Saddam

Si l'on commençait par le début... Comment s'est formé Bisou de Saddam ?


Cela fait tellement longtemps que je ne m'en souviens presque plus ! Et il y a eu beaucoup de formations différentes avant la naissance du groupe. Au départ, ça s'est fait à l'arrache : on était tous au chômage ou au RSA, alors on avait le temps ! Dans la formation telle qu'elle est aujourd'hui, il y a moi, Mehdi, et Elfried, le bassiste. Il y a aussi Dudi à la batterie et Baptiste à la guitare. On s'est tous rencontrés ici à Paris. Sauf Elfried et moi : on se connaît depuis le temps où on vivait à Nantes.


Bisou de Saddam” : en voici un nom de formation légèrement drôle, un peu énigmatique, carrément provocateur... Mais quelle est l’histoire derrière le nom de votre groupe ?


Ce n'est pas une histoire incroyable. Cela date de l'époque à laquelle de nombreux documentaires sur l'Irak étaient diffusés. Et puis, de notre côté, on souhaitait traduire une volonté de les embrasser... C'est ce qui a donné "Bisou de Saddam".

Qu’est-ce que l’on écoutait chez chacun d’entre vous quand vous étiez petits ?


Moi, j'écoutais I Muvrini [groupe de musique corse de la fin des années 70]. Pour Elfried, c'était Indochine. Pour Bapstiste, Braco, et Dudi, Yael Naim.



Des influences aussi diverses que variées ! Quels sont donc les artistes qui vous inspirent aujourd'hui ?


Aujourd'hui, on est inspirés par tous les groupes de nos potes [ndlr : Nancy Acid et Steal Shit Do Drugs pour citer quelques exemples].


La musique de Bisou de Saddam, c'est donc un mélange subtil et équilibré entre grosses caisses, guitares saturées et une voix légère en toile de fond. Comment en êtes-vous arrivés à ce style musical, entre rock garage et pop-wave / psyché-folk ?


Il a fallu beaucoup de recherches sur les sonorités et sur les différents styles de musique pour en arriver au point où on en est aujourd'hui. Il a également fallu énormément de travail en salles de répétition ou en studio. On a beaucoup travaillé, et si, finalement, on en est arrivés à ce style-là bien précis, c'est parce que c'était ce qui nous correspondait le mieux !



En septembre 2018, vous avez sorti un premier et unique album, Merci Infiniment [Si Moiré Disques], disponible sur votre bandcamp et en version cassette seulement. Celui-ci était accompagné du clip de "Printemps Noir", qui n'est plus un court-métrage qu'un simple clip. Quelle était la volonté derrière ce choix artistique ?


On adore avant tout l'art, et la vidéo rentre dans nos grandes passions. On s'est dit qu'on allait profiter du fait d'avoir un morceau assez long pour pouvoir s'exprimer et se lâcher ! Ce qu'on a fait ici. Et c'était jouissif ! Et puis, on n'a pas non plus peur de balancer des morceaux Edit Radio de 10 minutes !



Alors, avant de se quitter… C’est quoi la prochaine étape pour Bisou de Saddam ? Un nouvel opus peut-être ?


Et oui ! On vient tout juste de finir d'enregistrer un nouvel album chez nos amis de Croux ! Celui-ci devrait sortir avant l'été et on a hâte !!



Retrouvez Bisou de Saddam sur la scène de l'Espace B (Paris 19) ce vendredi 31 janvier, entre la pop rétro-futuriste de l'An2000 et le rock-psyché inspiration années 70 de Whyte Sands.



Par Laura Gervois

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